Les dames du Centre Social

Vous rêvez de rencontrer des femmes formidables ? Ne cherchez pas tant, il suffit d’aller au centre social Romain Rolland. Certaines ont accepté de parler d’elles lors d’un atelier ou d’une pause-café… A travers leurs témoignages, découvrez ce lieu convivial qu’est le centre social !

Marie-Gaëlle impose son style

Des coupes de cheveux détonnantes et une énergie à toute épreuve. Marie-Gaëlle ne passe pas inaperçue.

Comme tous les mardis matins elle est là, à la pause-café du centre social Romain Rolland. Accompagnée des gazouillis de sa fille, elle explique comment ce lieu a facilité son intégration dans le quartier. Son rêve ? Faire venir ses amis motards ici, à Bastille. Marie-Gaëlle est un des moteurs de la vie locale, à double titre…

 

Sarah et ses drôles de zips

Des trousses et des porte-monnaies en fermeture-éclair, vous savez faire ? En cet après-midi d’avril, le centre social Romain Rolland accueillait un petit groupe de Fontainoises, curieuses d’apprendre à fabriquer ces objets multicolores. Du fil, des épingles, des zips et une machine à coudre… et le tour était joué ! Quoique, pas si simple de prendre le coup de main.

Sarah animait l’atelier et expliquait la technique. Elle raconte cette drôle d’expérience qu’est la transmission de savoir. Usagère du centre social depuis 7 ans, elle parle aussi de sa vision de ce lieu, qu’elle aimerait aussi coloré que cet atelier zip !

 

Les souvenirs de Chantal et Martine

Chantal et Martine sont voisines et amies de longue date. Habituées du centre social, elles s’investissent dans les nombreuses activités proposées. Et pour rien au monde elles ne manqueraient la pause-café du mardi matin.

Lors de ce moment d’échange privilégié, elle se remémorent le centre social d’autrefois. A l’époque, celui-ci accueillait les services de la Protection Maternelle et Infantile (PMI).

 

Vita, une vie de couture

Quand on lui a dit qu’au centre social, elle pourrait faire de la couture, Vita a été piquée en plein coeur. Il faut dire que coudre, c’est sa passion et sa profession. Mais aujourd’hui, elle se retrouve au chômage.

Alors pour Vita, venir au centre social, c’est à la fois renouer avec les gestes du métier, retisser une vie sociale et partager. Derrière sa machine, elle crée les costumes de la fanfare Shinigami Band. Et quand l’aiguille s’arrête, Vita brode autour de sa vie de couturière. Elle en vient même à imaginer le coin couture du futur centre social.

 

Jocelyne, des activités qui épanouissent

Si vous voulez partager une ambiance animée, dynamique et chaleureuse, rien de tel qu’un après-midi auprès des couturières qui s’activent pour préparer les costumes d’inspiration japonaise pour la fanfare Shinigami Band, alors que la fête de quartier se rapproche à grands pas ! Nous profitons de l’agitation des préparatifs, pour échanger un moment avec Jocelyne, une apprentie couturière qui se fait discrète. Pour elle, le centre social est un bel apport dans sa vie… Cela conduit à réfléchir sur comment l’ouvrir plus largement, pour en faire profiter d’autres.

 

Jean-Paul, eh oui les hommes aussi !

Jean-Paul, nous l’avons intercepté à la sortie d’une réunion au centre social, pour préparer la fête de Bastille. Il nous livre son regard d’homme, qui emmenait autrefois ses enfants aux activités du centre. Pour lui, la question, c’est surtout comment communiquer et mobiliser les habitants pour qu’ils s’impliquent d’avantage dans la vie de leur quartier.

 

Interviews et montage : Anne-Elise Raveneau et Carole Locar.